Nous avons une pratique généraliste de l’architecture, organisée autour de trois métiers : la maîtrise d’œuvre, les études pré-opérationnelles d’aménagement et l’assistance à maîtrise d’ouvrage.

Nous réalisons également des missions d’accompagnement à la transition autour de deux thématiques : l’optimisation de l’usage des équipements publics et la pédagogie autour de la sobriété foncière; enfin nous travaillons à des publications.

 
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« Atlas du foncier invisible » - Manuel de mise en situations pour faire « la ville sur la ville » de manière soutenable
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2022 - 2023
« Atlas du foncier invisible » - Manuel de mise en situations pour faire « la ville sur la ville » de manière soutenable

• Année :

2022 - 2023

Télécharger ici l’Atlas

L’Atlas du foncier invisible est un manuel pour accompagner la transition des pratiques autour de la sobriété foncière. Il permet de déchiffrer les situations qui permettent de faire « la ville sur la ville » sans consommer de nouveaux sols agricoles, forestiers ou naturels, en transformant, en réinvestissant et en optimisant le bâti déjà construit et le sol déjà artificialisé. Il propose une grille de lecture à partir de situations urbaines courantes que nombre de villes petites et moyennes, bourgs, villages, rencontrent. C’est un outil qui permet aux élu·e·s, technicien·ne·s,  porteur·euse·s de projets ou encore aux habitant·e·s, de porter un nouveau regard sur les ressources foncières et bâties dont ils·elles disposent. L’Atlas du foncier invisible apporte aussi des pistes de projet pour une transformation soutenable de la ville sans perdre de vue la qualité des espaces urbains.

L’Atlas du foncier invisible s’inscrit dans le cadre de la démarche « Territoires Pilotes de Sobriété Foncière » portée par Grand Poitiers Communauté urbaine en 2022 et 2023, avec l’appui de l’Etablissement Public Foncier de Nouvelle-Aquitaine (EPFNA) et de la Société d’Equipement du Grand Poitiers (SEP).

Elle a été menée par une équipe pluridisciplinaire : Selva&Maugin architectes, UrbanID, Guam Conseil et tout terrain. Les illustrations sont de Estelle Klugstertz.
Design graphique : Countach Studio.

A l’échelle nationale, la démarche est initiée par le Ministère de la Cohésion des Territoires et des Relations aux Collectivités Territoriales et le Ministère de la Transition Ecologique, en s’appuyant sur l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT) – Action Cœur de Ville (ACV), la Direction Générale de l’Aménagement du Logement et de la Nature (DGALN) et Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA).

//LIVRE
« La Ville stationnaire »Publication d'un essai aux éditions Actes Sud / Philippe Bihouix, Sophie Jeantet, Clémence de Selva
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« La Ville stationnaire » Publication d'un essai aux éditions Actes Sud / Philippe Bihouix, Sophie Jeantet, Clémence de Selva

La croissance des villes est devenue insoutenable : le secteur de la construction est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre et engloutit des quantités énormes de ressources, pendant que l’étalement urbain dévore les sols naturels et agricoles.
Dans l’écoconstruction, les expériences se multiplient mais sont encore marginales. La densification et la métropolisation n’ont pas apporté les bénéfices environnementaux escomptés, tandis que se révèlent les vulnérabilités d’une concentration humaine trop grande. Quant aux promesses d’une technologisation accrue, les vertus des futures smart cities restent mystérieuses ou ténues, malgré les incantations.
Et si les villes n’avaient pas vocation à grandir éternellement ? Plus tôt nous protégerons nos terres agricoles, naturelles et forestières de l’artificialisation, plus grande sera notre résilience face aux risques et aux crises écologiques à venir. Au plus vite, les villes doivent – et peuvent – devenir stationnaires. Il ne s’agit pas de les figer, mais de les transformer et les embellir, d’exploiter l’immense patrimoine déjà bâti.
Surtout, c’est notre rapport aux territoires qu’il faut faire évoluer, en favorisant la redistribution des services et des emplois, en œuvrant à une nouvelle attractivité des villes moyennes, des bourgs, des villages et des campagnes. Désormais les métropoles ne doivent plus attirer et grandir, mais essaimer.

Philippe Bihouix est ingénieur, auteur de plusieurs ouvrages sur la consommation des ressources et les enjeux technologiques associés. Il travaille depuis vingt-cinq ans pour l’industrie, la construction et les transports.
Sophie Jeantet est architecte-urbaniste. Elle mène depuis plus de vingt ans des projets de renouvellement et de développement urbains au sein de structures publiques d’aménagements.
Clémence de Selva est architecte. Elle travaille en maîtrise d’œuvre, assistance à maîtrise d’ouvrage et aménagement urbain depuis quinze ans, en France et à l’étranger.